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Message  Transports Publics Dim 22 Jan - 4:08


TELECHARGEMENT - Jeudi, la justice américaine a fermé le site d'hébergement de fichiers le plus connu au monde. «20 Minutes» revient sur le fonctionnement de Megaupload et fait le point sur la situation...

C’est quoi Megaupload?
Le site Megaupload.com permettait aux internautes d’héberger des fichiers pour les partager sur Internet. Une fois le fichier «uploadé» par un utilisateur, c'est-à-dire mis en ligne sur les serveurs du site, il était possible de le télécharger en cliquant sur un lien. N’importe qui pouvait alors l’obtenir s’il disposait de l’URL. Il pouvait s’agir de documents personnels ou de photos de vacances que l’on souhaitait partager avec ses amis, par exemple. Mais dans les faits, beaucoup d’utilisateurs s’en servaient pour y stocker et télécharger des milliers de films, séries, morceaux de musique, logiciels… Des fichiers mis en ligne illégalement. Depuis sa création en 2005, la plateforme n’a jamais fait le tri entre fichiers légaux et illégaux stockés par ses utilisateurs.
Megaupload.com était financé de plusieurs manières. D’abord, la publicité en ligne. Ensuite, la plateforme proposait aux internautes de souscrire à une version «Premium», qui permettait de télécharger les fichiers plus rapidement et de manière illimitée. Les abonnements oscillaient entre 9,99 euros par mois et 79,99 euros pour deux ans. Un abonnement à vie était également proposé pour 199 euros.
Megaupload faisait partie des sites Internet les plus visités au monde. Avant d’être fermé par la justice américaine, le site, dont le siège se trouve à Hong Kong, enregistrait 50 millions de visites uniques quotidiennes. (Voir notre article: Megaupload en dix chiffres) Ce type de téléchargement, dit «direct», tend à supplanter le «peer-to-peer», étroitement surveillé par la Hadopi en France.

Pourquoi Megaupload est-il fermé?
Aucun site n’a le droit de mettre à disposition des internautes des fichiers dont il ne possède pas les droits. Le FBI estime que Megaupload porte atteinte aux droits d’auteurs et la plateforme a été qualifiée d’«entreprise criminelle internationale organisée» par la justice américaine. D’après l’acte d’accusation mis en ligne ici, le manque à gagner pour les ayants droit est estimé à 500 millions de dollars alors que Megaupload aurait engrangé plus de 175 millions de dollars depuis 2005 grâce à la publicité et aux abonnements premium. En outre, Megaupload ne s’est pas contenté de laisser en ligne des fichiers illégaux, mais a sciemment tiré parti du piratage, selon la justice américaine. En se procurant les e-mails échangés entre les dirigeants du site, les enquêteurs ont montré qu’un système de récompenses avait été mis en place: les utilisateurs qui «uploadaient» les contenus les plus populaires pour que les internautes puissent les télécharger recevaient une somme d’argent, alors même que la plupart de ces fichiers étaient illégaux. Aujourd’hui, 17 autres sites appartenant à Megaupload sont fermés, parmi eux Megavideo.com et Megaporn.com.

Qui a été arrêté par le FBI et que risquent ces personnes?
Pour l’heure, sept personnes et deux sociétés (Megaupload Limited et Vestor Limited) ont été inculpées aux Etats-Unis des crimes suivants: «conspiration de racket», «conspiration de violation de copyright» et «conspiration de blanchiment d’argent». Quatre dirigeants du site, dont son fondateur Kim Schmitz (connu sous le pseudonyme de Kim Dotcom), ont été arrêtés en Nouvelle-Zélande jeudi. La justice du pays a indiqué que la procédure d’extradition vers les Etats-Unis était en route. Pendant ce temps, les autres dirigeants mis en cause sont encore dans la nature. Tous risquent jusqu’à 20 ans de prison.

Pourquoi la fermeture de Megaupload pose problème?
Depuis que la plateforme est indisponible, la colère gronde sur les réseaux sociaux. Les internautes se plaignent surtout de ne plus pouvoir regarder des films ou séries américaines gratuitement (même s’il existe d’autres sites de «direct download», un peu moins connus, certes). Mais il y a aussi ceux qui se servaient du site comme un «cloud» pour stocker leurs documents personnels. Une montagne de données s’est évaporée. «J’utilisais Megaupload pour stocker toutes les démos musicales de mon groupe, j’ai tout perdu», témoigne un lecteur de 20 Minutes. Il n’est pas le seul à se retrouver dans cette situation aujourd’hui. Tant que le site sera indisponible, il sera difficile de pouvoir récupérer ses fichiers. Surtout que les serveurs ont été saisis par les enquêteurs. Cela signifie que Megaupload ne peut plus rien faire pour ses utilisateurs.

Comment cela va-t-il se passer pour les internautes qui avaient payé pour un abonnement?
Ceux qui ont déboursé plusieurs dizaines d’euros ou avaient payé pour un abonnement à vie à 199 euros sont aujourd’hui dans le doute. Quels recours ont-ils? Impossible de savoir aujourd’hui vers qui se tourner, puisque les principaux dirigeants du site sont en prison, et qu’en outre, le siège de Megaupload se trouvait à Hong Kong… Par ailleurs, ceux qui ont utilisé la plateforme pour accéder à des contenus illégaux oseront-ils exiger un remboursement? A moins que le site ne refasse surface dans quelques mois (ce qui semble a priori peu probable vu l’acte d’accusation), il y a de quoi avoir des doutes concernant un éventuel remboursement des sommes envoyées via PayPal. En outre, les très gros partageurs de fichiers devraient être inquiétés, estime Etienne Wéry. Cet avocat au barreau de Paris spécialisé dans les nouvelles technologies a expliqué au Figaro: «Ils seront retrouvés via toutes les petites traces informatiques que l'on sème comme le petit poucet lorsqu'on navigue sur Internet.» Contacté par 20 Minutes, Mathieu Prud’hommes, avocat spécialisé en droit des nouvelles technologies au cabinet Alain Bensoussan, appuie les propos de son confrère: «Mettre à disposition des fichiers illégaux est considéré comme de la contrefaçon en France. En matière de cybercriminalité, il y a des accords internationaux, et donc des échanges entre les services d’enquête. Ceux qui partagent ce type de contenu ne sont donc pas à l’abri de poursuites en France».
- Anaëlle Grondin

Source : http://www.20minutes.fr/


HIGH-TECH - Revivez tous les événements de vendredi...
>> Ce live est terminé. Pour notre synthèse sur l'avenir des fichiers et les risques pour les internautes, c'est ici


21h45: Sopa, c'est fini
Pour l'instant en tout cas, le rapporteur du texte le retire, le temps de trouver une solution. A Hollywood, c'est la SOPA la grimace. Lire notre article ici.

20h30: «C'est de la délinquance, c'est du vol», lâche Frédéric Mitterrand sur BFM
Le ministre de la Culture «applaudit» lui aussi la fermeture de Megaupload. «C'est de la délinquance, c'est du vol. Ils volaient à grande échelle», confie-t-il à BFMTV. «On peut imiter les Américains si des ayants droit se plaignent, ce qui n'est pas le cas pour l'instant.» Il précise également qu'Hadopi est «très light», comparée à la justice US «qui tire dans le tas». Sur Hadopi, Mitterrand attaque Hollande «qui dit qu'il va supprimer Hadopi pour au final faire la même chose».

19h40: «Saisir d'abord, poser les questions ensuite»
James Grimmelmann, professeur de droit à la New York Law School, apporte ses lumières à 20 Minutes. Dans ce type d'affaire, le mode opératoire de la justice américaine, c'est «saisir d'abord, poser les questions ensuite», explique-t-il. Article à venir.

18h31: Tentative de hack sur le site de l'Elysée

Manifestement, les défenseurs de la liberté de téléchargement ont du mal à hacker le site de l'Elysée, mais faute de mieux, ils ont quand même réussi à faire apparaître le slogan des Anonymous «We are legion» dans la barre d'adresse d'elysee.fr, en alternance avec d'autres messages du même tonneau.

17h02: MegaUpload est mort, vive MegaUpload

«Des sites de téléchargement direct et de streaming, il en existe des dizaines», note Jérémie Zimmermann, co-fondateur de La Quadrature du Net (organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet) dans une interview aux Inrocks.
Pas de raisons de pleurer, donc, puisque selon lui «il y a gros à parier que le trafic de MegaUpload s’est déjà redirigé vers ces autres sites. La nature a horreur du vide : il existera toujours des moyens de partager la culture et d’accéder aux fichiers. Un MegaUpload qui disparaît, c’est un MegaUpload qui réapparaîtra dans les heures qui viennent.»

15h50: Eva Joly propose un nouveau «contrat social»

«La fermeture de MegaUpload et l'arrestation de ces dirigeants est un symptôme supplémentaire de l'incapacité des pouvoirs publics à se projeter au 21e siècle et à concevoir un projet global éthique associant rémunération des auteurs et fluidité de la culture sur internet», a réagi la candidate EELV à la présidentielle dans un communiqué. «Après 5 années de faux débats autour d'Hadopi, sans solution ni bénéfice pour les artistes, pour les écologistes il est urgent de changer les termes de la discussion: ne plus opposer une "riposte graduée" à de prétendus "pirates" du partage, mais soutenir la création en libérant les internautes. Nous souhaitons poser les termes d'un nouveau contrat social qui allie des droits et des devoirs et qui repose sur deux mesures politiques précises: la légalisation du partage entre individus associée à la constitution d'une contribution à la création», poursuit Eva Joly.

14h32: Tout le monde n'est pas touché

Sur Facebook, un certain Bernard de la Villardière se targue de pouvoir encore télécharger sur MegaUpload. Evidemment c'est un fake, en hommage au journaliste auquel certains internautes vouent une sorte de culte (en cadeau, le Tumblr). on attend des nouvelles de Chuck Norris.

14h08: Le site Allowshowtv.com ferme à son tour.
Une simple page blanche où sont écrites quelques lignes remplace le site. «Cette fermeture est principalement due au déréférencement de notre site par les moteurs de recherches», est-il expliqué.


12h25: Dupont-Aignan critique le communiqué de Sarkozy
Le président de Debout la République qualifie de «surréaliste» le communiqué envoyé par le chef de l’Etat pour se féliciter de la fermeture de Megaupload.
Nicolas Sarkozy «tombe le masque des intérêts qu'il défend, ceux des majors», écrit Nicolas Dupont-Aignan, qui se prononce en faveur d’une «licence globale, qui permettrait la légalisation du téléchargement tout en protégeant les auteurs».

12h05: Un acte d'accusation accablant
«20 Minutes» a regardé en détail les 70 pages de l'acte d'accusation visant sept responsables de Megaupload.
>> Lire notre décryptage ici.

12h: En décembre, la polémique autour d'une vidéo de soutien

Kanye, Diddy et Will.i.am, entre autres, y font la promo du site. Universal avait dans un premier temps fait retirer le clip mais YouTube avait finalement tranché en faveur de MegaUpload.

11h25: Le faux retour de Megaupload
Un lien vers un site ressemblant à s'y méprendre à celui de feu Megaupload circule sur les réseaux sociax. «Ceci est le nouveau site de Megaupload! Nous travaillons pour être pleinement de retour», est-il écrit sur la page. Le site a cependant tout d'un faux, et les onglets ne renvoient à aucune page.

10h52: La première vidéo de Kim Dotcom au tribunal néo-zélandais

Le fondateur de Megaupload apparait, en compagnie de Bram van der Kolk, Finn Batato et Mathias Ortman.

10h20: Les sites du FBI, du département de la Justice et d'Universal Music sont à nouveau accessibles
Les sites avaient été attaqués par le collectif Anonymous. Ils ont été inaccessibles ou fortement ralentis pendant plusieurs heures.

10h15: L'acte d'accusation est à lire ici

La justice américaine a annoncé avoir mis hors-ligne le site de téléchargement MegaUpload jeudi soir, après une opération du FBI. Le site est accusé par les autorités américaines d'être une «entreprise criminelle internationale organisée». Ce qui est reproché à MegaUpload, qui permet de stocker des fichiers en ligne, est d'avoir violé les lois sur le copyright et favorisé le piratage. Selon l'acte d'accusation, les ayants droits chiffrent leur manque à gagner à 500 millions de dollars et le site aurait généré 175 millions de dollars de profit via les abonnements et la publicité. D'après le FBI, Megaupload a été, au top de sa forme, fréquenté par 50 millions de visiteurs quotidiens.
20minutes.fr

Source : http://www.20minutes.fr/
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